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That's not Earth! from La Petite Escalère.

2013. Video HD. Durée: 4’40’’
Texte : Daisy Atterbury

Cette vidéo a été créée par l'artiste allemande Sarah Bahr à l'occasion de sa résidence à La Petite Escalère au printemps 2013.

La résidence

Situé sur les bords de l'Adour, à la limite des Landes et du Pays Basque français, le jardin de sculptures de La Petite Escalère abrite une importante collection d'œuvres d'artistes modernes et contemporains de renom. Dialogue unique entre sculptures et nature, ce lieu privé est aujourd’hui consacré à la création, la recherche et l’échange autour de l’art et du paysage.
À raison de deux résidences par an, l’une au printemps et l’autre en automne, La Petite Escalère accueille des artistes et penseurs de diverses disciplines et leur offre un environnement exceptionnel, propice à la recherche et à la création. En 2013, La Petite Escalère a accueilli l’artiste allemande Sarah Bahr et l’écrivain français Lancelot Hamelin.

L'artiste

Sarah Bahr (1986, Allemagne)

Sarah Bahr est une artiste plasticienne, poète et performeuse allemande. Elle a fait des études de théâtre à l'Institut des Études Théâtrales Appliquées de Gießen notamment auprès de Heiner Goebbels. Elle s’est ensuite installée en France pour compléter sa formation aux Beaux-Arts de Lyon où elle a obtenu en 2010 le « Prix Charles Dufraine » et en 2011 le « Prix de Paris » de la ville de Lyon.
Depuis elle poursuit des travaux à trajectoires multiples, unissant ses activités d’artiste plasticienne, de poète et de metteur-en-scène.
Elle était résidente à la Cité Internationale des Arts en 2011-2012. En 2011, elle a exposé son travail à l’occasion de « La Biennale de Lyon en Résonnance à Paris ». En 2012, elle a été lauréate du concours des « Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre ». La même année, elle a participé au « Salon de Montrouge » ainsi qu’à plusieurs expositions collectives, notamment Les Enfants du Sabbat XIII au Creux de l’Enfer, Thiers, New Romantics à la Cité Internationale des Arts, Paris, à la Marbrerie, Montreuil et à la Maison d’art Bernard Anthonioz, Nogent-sur-Marne.

En 2013, elle recentre ses activités autour de l’écriture et de la performance, et participe au festival « actOral » à Marseille, crée La Douleur du Martien, une performance théâtrale qu’elle écrit et met en scène aux Subsistances de Lyon, et publie ses textes dans diverses revues (La Gazette des Jockeys Camouflés, If, Initiales, Nioques). L’exploration de ces formes d’écritures performatives se poursuit à l’heure actuelle par une collaboration avec la plate-forme théâtrale « Locus Solus » (dir. Thierry Bordereau) autour du caractère pervasif de la notion de « survie ».

Sarah Bahr fait partie de l’équipe de rédaction de S/V, une revue semestrielle dédiée à la création artistique et littéraire contemporaine. Elle enseigne également depuis 2013 en Classe Préparatoire à l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Lyon.